La religion … Grand sujet polémique, la religion ! Certains ne jurent que par elle. Elle représente l’absolu : la vérité, la morale, la bienséance, l’équilibre … Y’en a même qui pensent qu’à partir du moment où tu ne vénères pas leur dieu, tu le blasphèmes. L’auto conservation leur dicte donc de t’éliminer. Ca va chercher loin !

Et pourquoi la religion serait-elle aussi complexe ?

Pour ma part, la religion (car je n’en distingue qu’une, elles ont tous pour moi le même sens) est une béquille. Un outils nécessaire à certains pour se bâtir et vivre mieux. La base est la même : la croyance en un être suprême qui est responsable de tout les bienfaits et les maux de l’humanité. Et si c’est mal, il a bien ses raisons !

J’ai été élevé, voire même baigné, dans une culture catholique. On m’a imposé cette religion quasi à ma naissance. Pas de souci, je le vis bien ;-) Mais à avoir fréquenté nombre de ces « fidèles », je me suis rendu compte que chacun y mettait ce qu’il souhaitait y mettre : La recherche de la bonne vie, de l’absolution, de la tranquillité pendant qu’un autre s’occupe des basses besognes, d’une belle apparence aux yeux des autres … L’important étant que chacun s’y retrouve.

Mais l’inconvénient de la religion, c’est qu’elle devrait rester dans le cercle privé. Chacun défini sa religion comme il l’entend, la vit comme il l’entend. Personne devrait inciter ou imposer une façon de la vivre. Soit dit en passant, je considère également la laïcité comme une religion, certes passive, mais une religion quand même. Le refus d’une chose nous met au niveau de la chose refusée. Paradoxal, n’est-il pas ?

De nos jours, les hommes deviennent de moins en moins responsables de leurs actes, mais ils voudraient responsabiliser les autres. La liberté de penser, et donc de croire, doit-elle être secondée par la liberté de faire penser ? Posé comme ça, personne ne peut être pour, ce serait du prosélytisme. Et pourtant, le fait même de partager autour de la religion, d’en discuter, d’en débattre, fait sortir la religion du cercle privé. Et là, qui peut-être contre le fait de discuter ? Discuter ? Personne. Sauf quand il s’agit de religion … En ça, la religion revêt un statut particulier. C’est devenu un sujet plus public que privé. On veut montrer sa religion. On est fier de sa religion. Pas par ce qu’elle implique au niveau personnel, mais plus par ce qu’elle provoque chez les autres.

Redonnons à la religion ses lettre de noblesse. Pour vivre une religion heureuse, vivons-la cachée ! Pas par honte, mais pour respecter sa source-même. La religion est propre à chacun et ne peut que souffrir des comparaisons entre pratiques. A chacun de trouver son chemin.